Noir sur la ville, cru 2010
En attendant de prochaines chroniques, un retour sur le festival Noir sur la ville, organisé comme tous les ans à Lamballe (22) par l'association La fureur du noir.
Je pourrai en faire des tartines (avec du beurre salé bien sûr), mais je vais essayer de faire simple.
Débat sur le polar aujourd'hui, avec Claude Mesplède, Alain Le Flohic (La Fureur du noir), Bernard Strainchamps (Bibliosurf) et Caroline et Emeric (Fondu au noir).
Photo : DR, trouvée sur le site de l'association
Noir sur la ville c'est :
- Une ambiance extrêmement chaleureuse
- Des auteurs aussi sympas que talentueux (ou l'inverse, je sais plus)
- Un accueil comme vous ne pouvez même pas l'imaginer (un grand merci à tous les bénévoles et en particulier à Fréderic Prilleux et Alain Le Flohic)
- Des débats et des rencontres fort intéressants, animés par des gens passionnés qui savent de quoi ils parlent, et où le public est invité à poser des questions et à amener ses idées
- Des stands tenus par les membres d'associations d'amoureux du polar (Fondu au noir, 813), ainsi que La Noiraude (pas vraiment une asso mais bon, ils aiment quand même le polar alors ça va). En fait, pour ceux qui ne le saurait pas, il s'agit d'un fonds spécialisé de la bibliothèque de Pordic (22), spécialisé dans les nouvelles noires (plus de 3300 références).
Un excellent week-end où j'ai eu l'occasion de discuter (plus ou moins longuement) avec (dans le désordre) : Joseph Incardona, Emmanuelle Urien, Pascal Dessaint, Francis Mizio, Patrick Bard, Hafed Benotman, Gianni Pirozzi, Christian Roux, Claude Bathany, Maïté Bernard, Claude Mesplède, Pascale Fonteneau, Damien May, etc...
Polyglotte, j'aime beaucoup les langues (sauf la langue de bœuf et la langue de bois) et j'ai eu l'occasion de pratiquer un peu l'espagnol avec Carlos Salem et l'anglais avec Graham Hurley.
Ravi aussi d'avoir fait la connaissance des Fondus au noir, de certains membres de 813 et des auteurs vainqueurs du concours de nouvelles (Cyrille Aubry, Philippe Delaoutre, Annick Demouzon, Jérôme Picot et Dom Roy).
Un superbe week-end donc, et un salon formidable qui donne de nombreuses envies : envie de lire, envie de découvrir de nouveaux auteurs, envie d'écrire (si si, mais de là à passer à l'acte, il y a un pas), et surtout une vraie envie, celle d'y retourner l'an prochain !