Les veilleurs / Vincent Message
Les veilleurs est le premier roman de Vincent Message, jeune auteur français de 26 ans.
Résumé
Oscar Nexus a tué trois personnes dans la rue, puis il s'est endormi sur les cadavres. Nexus est un marginal auquel son emploi de veilleur de nuit n'a donné qu'un ancrage très fragile dans la réalité. Interné dans une clinique, il est pris en charge par Joachim Traumfreund, un médecin atypique et brillant qui a participé dans sa jeunesse aux mouvements de réforme de la psychiatrie. C'est à lui et à Paulus Rilviero, un officier de police, qu'on confie le soin de tirer au clair les mobiles de Nexus et de déterminer s'il est responsable de ses actes. Afin de se consacrer à ce cas intriguant, Traumfreund transfère le criminel dans une annexe de la clinique, un bâtiment situé dans un coin de montagne que l'hiver isole peu à peu. Une fois sur place, nos deux enquêteurs découvrent que Nexus est un dormeur pathologique qui reprend nuit après nuit le fil du même Grand Rêve. Pour comprendre son crime, Traumfreund et Rilviero vont devoir s'immerger dans cet univers onirique où Nexus mène une véritable vie parallèle. Captivés par les récits du meurtrier, ils sont parfois rattrapés par le doute : comment être sûrs qu'ils n'ont pas affaire à un fabulateur ? A partir de ce fait divers, Les Veilleurs nous entraîne dans une exploration passionnante des territoires de la folie et du sommeil. Reprenant certains codes des grands thrillers hollywoodiens, l'auteur compose une fresque sur la place de l'imaginaire dans la société moderne, plus rationaliste qu'aucune autre, mais aussi fascinée par les mondes virtuels et les faces nocturnes de la réalité.
Mon avis
Lorsque chez-les-filles m'a proposé ce titre, je l'ai accepté en raison du pitch, qui m'a vraiment donné envie.
Depuis, j'ai lu quantité de critiques dithyrambiques au sujet de ce livre. Les critiques/journalistes semblent unanimes, et ce dans tout types de publications. J'ai rarement vu un tel concert de louanges pour un premier roman.
Un super pitch, des critiques excellentes : aucune raison de ne pas ouvrir ce livre avec enthousiasme, et c'est donc ce que j'ai fait.
Le tout début m'a beaucoup plu ainsi que le personnage de Nexus et son histoire.
Puis petit à petit, au fil des pages, mon intérêt s'est essouflé. L'auteur écrit, écrit, et l'histoire n'avance pas. On est tenté de sauter des pages pour voir s'il ne se passe pas quelque chose de plus intéressant plus loin. Et puis non, ça ne se fait pas. Je continue donc où j'étais arrivé. Lecteur habituellement rapide, je m'éternisais sur les pages, essayant d'en retirer la substantifique moelle, en vain. Pas effrayé par les pavés mais voyant qu'elles ne tournaient plus comme il fallait, je me suis mis à craindre ces centaines de pages qui restaient (635 pages en tout !). Aux alentours de la 150e, et malgré ma bonne volonté, je n'avançais plus, mes yeux relisant plusieurs fois la même phrase avant d'aller lorgner du côté des étagères où m'attendent nombre de lectures alléchantes. J'ai donc décidé d'arrêter là.
Bizarre, bizarre. J'en suis venu à me poser des questions. Comment puis-je ne pas apprécier un tel livre ? Suis-je normal ? Même les avis des collègues bloggeurs semblent majoritairement positifs (voir ici par exemple). En farfouillant, j'ai fini par dénicher des commentaire me rassurant quelque peu. D'autres que moi n'ont pas pu terminer ce roman qulifié de "trop bavard" (voir ici). Certains vont plus loin (je n'irai pas jusque là) allant jusq'à parler de "style pompier" et de "logorrhées insupportables" (voir le commentaire de Cugel).
Je n'exclus pas de revenir à ce roman par la suite puisqu'il n'est pas inintéressant (au contraire, j'aurai bien envie de connaître la fin) mais pour le moment je n'arrive vraiment pas à poursuivre.
Les veilleurs de Vincent Message, Seuil (2009), 635 pages.

Oscar Nexus a tué trois personnes dans la rue, puis il s'est endormi sur les cadavres. Nexus est un marginal auquel son emploi de veilleur de nuit n'a donné qu'un ancrage très fragile dans la réalité. Interné dans une clinique, il est pris en charge par Joachim Traumfreund, un médecin atypique et brillant qui a participé dans sa jeunesse aux mouvements de réforme de la psychiatrie. C'est à lui et à Paulus Rilviero, un officier de police, qu'on confie le soin de tirer au clair les mobiles de Nexus et de déterminer s'il est responsable de ses actes. Afin de se consacrer à ce cas intriguant, Traumfreund transfère le criminel dans une annexe de la clinique, un bâtiment situé dans un coin de montagne que l'hiver isole peu à peu. Une fois sur place, nos deux enquêteurs découvrent que Nexus est un dormeur pathologique qui reprend nuit après nuit le fil du même Grand Rêve. Pour comprendre son crime, Traumfreund et Rilviero vont devoir s'immerger dans cet univers onirique où Nexus mène une véritable vie parallèle. Captivés par les récits du meurtrier, ils sont parfois rattrapés par le doute : comment être sûrs qu'ils n'ont pas affaire à un fabulateur ? A partir de ce fait divers, Les Veilleurs nous entraîne dans une exploration passionnante des territoires de la folie et du sommeil. Reprenant certains codes des grands thrillers hollywoodiens, l'auteur compose une fresque sur la place de l'imaginaire dans la société moderne, plus rationaliste qu'aucune autre, mais aussi fascinée par les mondes virtuels et les faces nocturnes de la réalité.
Mon avis
Lorsque chez-les-filles m'a proposé ce titre, je l'ai accepté en raison du pitch, qui m'a vraiment donné envie.
Depuis, j'ai lu quantité de critiques dithyrambiques au sujet de ce livre. Les critiques/journalistes semblent unanimes, et ce dans tout types de publications. J'ai rarement vu un tel concert de louanges pour un premier roman.
Un super pitch, des critiques excellentes : aucune raison de ne pas ouvrir ce livre avec enthousiasme, et c'est donc ce que j'ai fait.
Le tout début m'a beaucoup plu ainsi que le personnage de Nexus et son histoire.
Puis petit à petit, au fil des pages, mon intérêt s'est essouflé. L'auteur écrit, écrit, et l'histoire n'avance pas. On est tenté de sauter des pages pour voir s'il ne se passe pas quelque chose de plus intéressant plus loin. Et puis non, ça ne se fait pas. Je continue donc où j'étais arrivé. Lecteur habituellement rapide, je m'éternisais sur les pages, essayant d'en retirer la substantifique moelle, en vain. Pas effrayé par les pavés mais voyant qu'elles ne tournaient plus comme il fallait, je me suis mis à craindre ces centaines de pages qui restaient (635 pages en tout !). Aux alentours de la 150e, et malgré ma bonne volonté, je n'avançais plus, mes yeux relisant plusieurs fois la même phrase avant d'aller lorgner du côté des étagères où m'attendent nombre de lectures alléchantes. J'ai donc décidé d'arrêter là.
Bizarre, bizarre. J'en suis venu à me poser des questions. Comment puis-je ne pas apprécier un tel livre ? Suis-je normal ? Même les avis des collègues bloggeurs semblent majoritairement positifs (voir ici par exemple). En farfouillant, j'ai fini par dénicher des commentaire me rassurant quelque peu. D'autres que moi n'ont pas pu terminer ce roman qulifié de "trop bavard" (voir ici). Certains vont plus loin (je n'irai pas jusque là) allant jusq'à parler de "style pompier" et de "logorrhées insupportables" (voir le commentaire de Cugel).
Je n'exclus pas de revenir à ce roman par la suite puisqu'il n'est pas inintéressant (au contraire, j'aurai bien envie de connaître la fin) mais pour le moment je n'arrive vraiment pas à poursuivre.
Les veilleurs de Vincent Message, Seuil (2009), 635 pages.
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