Valse avec Bachir
Valse avec Bachir (Waltz with Bashir) est un film d’animation israëlien écrit, produit et réalisé par Ari Folman.
Sorti sur les écrans en 2008, il a fait partie de la sélection officielle du dernier Festival de Cannes, ce qui lui a apporté une certaine couverture médiatique.
Synopsis
Ari, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu’il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d’Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d’aller interrogé à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d’armes.
Plus Ari s’enfoncera à l’intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
Mon avis
J’avais déjà entendu parler de Valse avec Bachir en bien, et c’est donc avec plaisir que j’ai accepté de le visionner, le DVD – qui vient de sortir – m'ayant été généreusement offert par Chez-les-filles.com.
Ce qui surprend dans un premier temps, ce sont les dessins, qui sont très bien fait, très réalistes, mais restent tout de même volontairement proches d’un point de vue graphique de l’univers de la BD (à cet égard, ils m’ont fait penser au jeu vidéo XIII, issu de la BD éponyme).
L’esthétique générale est très réussie, les tons, les couleurs… mais ce qui interpelle plus encore, ce sont les détails. Les jeux de lumière, la fumée, l’eau… tout y est parfaitement maîtrisé, et le rendu des plus réussis.
Après avoir prêté attention aux dessins dans les premières minutes, je me suis laissé happer par l’histoire, au point qu’arrivé à la fin, j’avais comme oublié que j’avais eu affaire à un dessin animé.
On suit avec intérêt le parcours d’Ari Folman – lui et le personnage principal du film ne font qu’un – qui n’a aucun souvenir de la guerre qu’il a vécu au Liban vingt ans plus tôt mais souhaite s’en souvenir.
Pour ce faire, il va voir ses anciens amis de l’armée, et l’on suit finalement grâce à eux, et à travers les nombreux flash-backs qui illustrent leur propos, « sa » guerre au Liban – celle-là même que sa mémoire avait préféré oublier – dans toute sa réalité et son horreur, avec notamment l’évocation du massacre de Sabra et Chatila, qui semble être l’élément déclencheur de son amnésie.
Ce massacre clôt d’ailleurs le film en faisant appel à des images d’archives, comme pour bien nous rappeler que même si l’on est dans un dessin animé, ces atrocités ont malheureusement bien eu lieu.
Au final, Valse avec Bachir est un film d’animation assez court (1h26), très réussi esthétiquement et servant parfaitement son propos.
Rappelons qu’il s’agit d’un film où la guerre est très présente et qu’en conséquence les personnes les plus sensibles pourraient être heurtées par la violence de certaines scènes, quand bien même celles-ci ne sont « que » dessinées.
Les bonus sont également très intéressants et permettent de mieux comprendre les motivations qui ont poussé Ari Folman à faire ce film, ou encore de se souvenir du triste contexte historique.
Sorti sur les écrans en 2008, il a fait partie de la sélection officielle du dernier Festival de Cannes, ce qui lui a apporté une certaine couverture médiatique.

Ari, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu’il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d’Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d’aller interrogé à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d’armes.
Plus Ari s’enfoncera à l’intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
Mon avis
J’avais déjà entendu parler de Valse avec Bachir en bien, et c’est donc avec plaisir que j’ai accepté de le visionner, le DVD – qui vient de sortir – m'ayant été généreusement offert par Chez-les-filles.com.
Ce qui surprend dans un premier temps, ce sont les dessins, qui sont très bien fait, très réalistes, mais restent tout de même volontairement proches d’un point de vue graphique de l’univers de la BD (à cet égard, ils m’ont fait penser au jeu vidéo XIII, issu de la BD éponyme).
L’esthétique générale est très réussie, les tons, les couleurs… mais ce qui interpelle plus encore, ce sont les détails. Les jeux de lumière, la fumée, l’eau… tout y est parfaitement maîtrisé, et le rendu des plus réussis.
Après avoir prêté attention aux dessins dans les premières minutes, je me suis laissé happer par l’histoire, au point qu’arrivé à la fin, j’avais comme oublié que j’avais eu affaire à un dessin animé.
On suit avec intérêt le parcours d’Ari Folman – lui et le personnage principal du film ne font qu’un – qui n’a aucun souvenir de la guerre qu’il a vécu au Liban vingt ans plus tôt mais souhaite s’en souvenir.
Pour ce faire, il va voir ses anciens amis de l’armée, et l’on suit finalement grâce à eux, et à travers les nombreux flash-backs qui illustrent leur propos, « sa » guerre au Liban – celle-là même que sa mémoire avait préféré oublier – dans toute sa réalité et son horreur, avec notamment l’évocation du massacre de Sabra et Chatila, qui semble être l’élément déclencheur de son amnésie.
Ce massacre clôt d’ailleurs le film en faisant appel à des images d’archives, comme pour bien nous rappeler que même si l’on est dans un dessin animé, ces atrocités ont malheureusement bien eu lieu.
Au final, Valse avec Bachir est un film d’animation assez court (1h26), très réussi esthétiquement et servant parfaitement son propos.
Rappelons qu’il s’agit d’un film où la guerre est très présente et qu’en conséquence les personnes les plus sensibles pourraient être heurtées par la violence de certaines scènes, quand bien même celles-ci ne sont « que » dessinées.
Les bonus sont également très intéressants et permettent de mieux comprendre les motivations qui ont poussé Ari Folman à faire ce film, ou encore de se souvenir du triste contexte historique.
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