Le Chemin des sortilèges / Nathalie Rheims
Résumé
Un jour, il est parti. Lui qui l’avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s’est retiré dans la solitude. Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui
s’est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel. Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu’une main
invisible dépose chaque soir à son chevet. De l’éveil de La Belle au bois dormant au crépuscule de La Petite Marchande d’allumettes, elle franchit les étapes d’une étrange initiation qui la mène
à un secret bouleversant. Aura-t-elle la force d’aller au bout de la vérité, de sa vérité ? Le Chemin des sortilèges est le dixième livre de Nathalie Rheims.
Mon avis
Ce livre vers lequel (soyons francs) je ne serai jamais allé de moi-même m’a été offert gracieusement par le site chez-les-filles.com, que je tiens d’ailleurs à remercier publiquement pour leur collaboration.
Au contraire de De Niro’s Game, reçu par le même biais et qui m’avait beaucoup plu,
celui-ci ne m’a guère enthousiasmé.
J’aurai bien du mal en étant objectif de dire du mal de ce roman, qui a sûrement pas mal de qualités, littéraires notamment.
Mais d’un point de vue purement personnel, je dois dire que ce genre de roman n’est pas du tout ma tasse de thé.
J’ai lu Le chemin des sortilèges sans problème et même assez rapidement puisqu’il est bien écrit (l’écriture est fluide, pas indigeste pour un sou) et très court (moins de 200
pages).
Le problème étant que s’il ne m’a pas vraiment déplu (c’est déjà ça me direz-vous), je n’y ai trouvé quasiment aucun plaisir.
Le seul élément du roman ayant réellement attiré mon attention est le travail réalisé par Nathalie Rheims autour des contes traditionnels, qu’elle réécrit ici à sa façon dans le cadre de
son histoire. C’est donc avec un certain plaisir que j’ai lu avec attention les passages concernant Barbe-Bleue ou encore La petite sirène pour ne citer que ces deux là.
Si je ne doute pas un instant que ce roman plaira à un certain public, je n’en fait apparemment pas partie.
Le chemin des sortilèges, Nathalie Rheims, Léo Scheer (2008), 184 pages.