Le crime est notre affaire
Le crime est notre affaire est la troisième adaptation par Pascal Thomas d'un roman d'Agatha Christie après Mon petit doigt m'a dit et L'heure zéro dont j'avais
déjà parlé ici-même.
On y retrouve André Dussolier et Catherine Frot dans le rôle des époux Beresford qu'ils avaient déjà occupé dans Mon petit doigt m'a dit.
Par contre méfiez-vous ! Je me suis fais avoir en beauté : ce film n'est pas l'adaptation du livre d'Agatha Chistie portant le même nom mais bien celle du Train de 16h50, autre roman de la reine du crime dans lequel l'enquête n'était pas mené par les Beresford mais bien par Miss Marple.
Résumé
Bélisaire et Prudence Beresford se reposent dans leur petit château qui domine le lac du Bourget. Bélisaire est heureux, mais Prudence s'ennuie. Elle rêve d'une bonne fée, qui les propulseraient dans des aventures truffées de mystères... Cette bonne fée lui apparaît sous les traits de sa tante belge Babette, qui assiste à un crime horrible de la fenêtre d'un train. Malgré le scepticisme de Bélisaire, Prudence part à la recherche du cadavre. Elle se fait engager comme cuisinière dans un inquiétant château, où est réunie une bien curieuse famille, composée d'un vieillard irascible et de ses quatre enfants, et où d'authentiques sarcophages recèlent de bien étranges surprises...
Mon avis
Je crois que je suis définitivement tombé sous le charme des adaptations "christiesques" de Pascal Thomas.
Le casting est comme toujours aux petits oignons.
On retrouve les excellents André Dussolier et Catherine Frot, dans le rôle de ces enquêteurs excentriques que sont les époux Beresford. Frot - Prudence Beresford dans le film - est cette fois davantage mise en avant que son époux, ce qui est normal lorsque l'on sait que cette enquête était initialement menée par Miss Marple.
Citons également Claude Rich, exceptionnel dans le rôle du chef de maison, un avare en fin de vie dont les fils lorgnent sur l'héritage, ainsi que les acteurs "fétiches" du réalisateur, Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud ou encore Valériane de Villeneuve, très drôle dans son rôle de bonne un brin loufoque.
J'approuve totalement la dernière phrase de la biographie de Pascal Thomas sur Allociné : "On y retrouve (dans ses adaptations de Christie) la fantaisie du cinéaste, et son goût pour les seconds rôles hauts en couleurs". Effectivement, si les "grands rôles" sont tenus par de très bons acteurs, c'est surtout la qualité des seconds rôles qui fait le charme des films de Pascal Thomas.
Comme toujours, l'humour est très présent, avec des scènes d'anthologie faisant rire aux éclats toute la salle, comme celle où Dussolier, en kilt, nous fait un remake de la fameuse scène de la jupe de Marylin Monroe.
La scène finale est également très drôle, mais je ne peux pas vous en dire plus sans vous gâcher un plaisir certain.
Le crime est notre affaire est vraiment le type-même de films avec lesquels on passe un excellent moment et où l'on ne regrette pas un instant d'avoir investi quelques euros dans cette séance.
Allez-y ! Vous ne le regretterez pas.
Par contre je ne peux m'empêcher de pousser un coup de gueule envers la personne qui à décidé de donner ce titre à l'adaptation d'un autre roman d'Agatha Christie - que je n'avais malheureusement pas lu - me gâchant ainsi le plaisir qu'aurait pu me procurer la lecture normale (j'entends par là sans connaître au préalable l'identité du coupable) du Train de 16h50. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour des raisons marchandes ?!!
On y retrouve André Dussolier et Catherine Frot dans le rôle des époux Beresford qu'ils avaient déjà occupé dans Mon petit doigt m'a dit.
Par contre méfiez-vous ! Je me suis fais avoir en beauté : ce film n'est pas l'adaptation du livre d'Agatha Chistie portant le même nom mais bien celle du Train de 16h50, autre roman de la reine du crime dans lequel l'enquête n'était pas mené par les Beresford mais bien par Miss Marple.
Résumé
Bélisaire et Prudence Beresford se reposent dans leur petit château qui domine le lac du Bourget. Bélisaire est heureux, mais Prudence s'ennuie. Elle rêve d'une bonne fée, qui les propulseraient dans des aventures truffées de mystères... Cette bonne fée lui apparaît sous les traits de sa tante belge Babette, qui assiste à un crime horrible de la fenêtre d'un train. Malgré le scepticisme de Bélisaire, Prudence part à la recherche du cadavre. Elle se fait engager comme cuisinière dans un inquiétant château, où est réunie une bien curieuse famille, composée d'un vieillard irascible et de ses quatre enfants, et où d'authentiques sarcophages recèlent de bien étranges surprises...
Mon avis
Je crois que je suis définitivement tombé sous le charme des adaptations "christiesques" de Pascal Thomas.
Le casting est comme toujours aux petits oignons.
On retrouve les excellents André Dussolier et Catherine Frot, dans le rôle de ces enquêteurs excentriques que sont les époux Beresford. Frot - Prudence Beresford dans le film - est cette fois davantage mise en avant que son époux, ce qui est normal lorsque l'on sait que cette enquête était initialement menée par Miss Marple.
Citons également Claude Rich, exceptionnel dans le rôle du chef de maison, un avare en fin de vie dont les fils lorgnent sur l'héritage, ainsi que les acteurs "fétiches" du réalisateur, Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud ou encore Valériane de Villeneuve, très drôle dans son rôle de bonne un brin loufoque.
J'approuve totalement la dernière phrase de la biographie de Pascal Thomas sur Allociné : "On y retrouve (dans ses adaptations de Christie) la fantaisie du cinéaste, et son goût pour les seconds rôles hauts en couleurs". Effectivement, si les "grands rôles" sont tenus par de très bons acteurs, c'est surtout la qualité des seconds rôles qui fait le charme des films de Pascal Thomas.
Comme toujours, l'humour est très présent, avec des scènes d'anthologie faisant rire aux éclats toute la salle, comme celle où Dussolier, en kilt, nous fait un remake de la fameuse scène de la jupe de Marylin Monroe.
La scène finale est également très drôle, mais je ne peux pas vous en dire plus sans vous gâcher un plaisir certain.
Le crime est notre affaire est vraiment le type-même de films avec lesquels on passe un excellent moment et où l'on ne regrette pas un instant d'avoir investi quelques euros dans cette séance.
Allez-y ! Vous ne le regretterez pas.
Par contre je ne peux m'empêcher de pousser un coup de gueule envers la personne qui à décidé de donner ce titre à l'adaptation d'un autre roman d'Agatha Christie - que je n'avais malheureusement pas lu - me gâchant ainsi le plaisir qu'aurait pu me procurer la lecture normale (j'entends par là sans connaître au préalable l'identité du coupable) du Train de 16h50. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour des raisons marchandes ?!!
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