11e Prix Polar SNCF : les résultats
C'est ce soir à la gare de l'Est et devant l'Orient-Express qu'étaient divulgués officiellement les noms des vainqueurs de cette 11e édition (voir par ailleurs).
Grosse déception pour ma part dans la catégorie "Polars Européens" puisque c'est l'Italien Donato Carrisi qui a été distingué pour son roman Le
chuchoteur.
Parmi les finalistes de cette catégorie, s'il y en avait un que je ne voulais pas voir gagner c'est bien
celui-là. Je ne comprends toujours pas ce que certains ont trouvé à ce thriller moyen (écriture quelconque, clichés nombreux, scènes pas toujours crédibles, final très prévisible).
Les deux Suédois étaient pour moi largement au-dessus (surtout Theorin).
Vraiment déçu, comme souvent malheureusement, avec les choix finaux de ce prix.
Tout ça sans parler de Rupture, qui aurait du aller au moins jusqu'en
finale, à mon humble avis.
A moins que vous ne soyez fans de thrillers formatés, je vous déconseille donc la lecture de ce Chuchoteur. Parmi les concurrents européens de cette édition, lisez plutôt L'écho des morts, et surtout Rupture donc !
Heureusement, les trois romans finalistes dans la catégorie "Polars français" étaient tous de bon niveau et, cerise sur le gâteau, c'est même celui que je voulais voir gagner qui l'emporte, à savoir L'été tous les chats s'ennuient, de Philippe Georget. Je suis ravi pour l'auteur, dont c'était le premier roman. Il vient d'ailleurs d'en publier un second, Le paradoxe du cerf-volant, toujours chez Jigal (promis, j'en reparle bientôt).
Pour illustrer mes propos, voici donc Philippe Georget recevant son trophée des mains de
Guillaume Pépy (patron de la SNCF) et devant le fameux Orient-Express.
© Photographie récupérée sur le compte Twitter du Prix SNCF du Polar, DR.
Malgré cette déception certaine, je serai de la prochaine édition, ne serait-ce que pour essayer, à mon échelle, de faire bouger les
choses et d'être peut-être une fois, enfin vraiment fier des deux vainqueurs. C'est beau de rêver...